J’ai fait mon 1er Burn-out dès le début de ma carrière professionnelle, à 26 ans. À l’époque, je travaillais dans la publicité. La nuit, je revenais à l’agence pour finir les « charettes », puis j’enchaînais avec ma journée « normale ». Le week-end, les amis qui savaient que j’étais graphiste me demandaient des logos pour leur association, des flyers ou des affiches pour leurs concerts, etc. Je ne savais pas dire « Non ».

Mon médecin généraliste m’a arrêtée 3 mois, motif : dépression nerveuse (on parlait encore peu de Burn-out). Je disais : « dépression nerveuse, dans le 1er sens du terme : les nerfs à zéro. Je ne me sens pas déprimée, je suis juste épuisée ».

Sans le savoir, j’exprimais exactement ce qui se passait dans mon corps : un déséquilibre du sytème nerveux.

C’est alors que j’ai commencé à consulter des psychothérapeutes. Et je me suis prise au jeu : cela m’a tellement intéressée d’apprendre comment je fonctionnais que j’ai été en psychothérapie pratiquement toute ma vie !

Il m’a fallu 2 ans pour sortir de ce premier Burn-Out.

A 34 ans, suite à la naissance de ma fille, j’étais mal… Baby blues ? Burn-out ?
C’est à cette époque que j’ai rencontré la thérapie énergétique, qui m’a sortie de cet état léthargique. Il y était question de travailler sur le corps et ses différents champs vibratoires, où s’engramment notamment les traumas du passé. J’ai suivi pendant 12 ans cette psychothérapie et plusieurs formations d’énergétique. Cela m’a sauvé la vie.

Malgré cela, lors de mon dernier poste dans la communication, j’ai petit à petit sombré dans un épuisement de plus en plus grave.
Epuisement à plusieurs titres, puisque j’étais « maman solo » : j’élevais ma fille seule. Epuisement professionnel, parce que je faisais le travail de 3 personnes, plus le « deuxième job » du soir et des week-ends : épuisement parental.

Entre 2018 et 2023, j’ai « burné » littéralement tous les ans.

Pendant le COVID, même si j’étais à la maison, c’était pire, car je travaillais en communication interne, avec de nombreuses informations à donner aux collaborateurs pour se mettre en télétravail, les consignes de retour etc. Tout cela s’ajoutant à ma charge de travail habituelle. Et ma fille en pleine adolescence dans la même pièce.

Pour couronner le tout, et parce que c’est plus marrant, je précise que j’étais en pleine ménopause, et que j’ai découvert que j’étais hypersensible et que j’avais un TDAH.

Ma thérapeute énergéticienne avait arrêté d’exercer, je me suis alors replongée dans mes bouquins de développement personnel, en quête d’aide.
Les arrêts, les vacances ne suffisaient plus.

C’est alors que j’ai découvert le coaching.
J’ai enfin pu quitter mon job harrassant grâce à un plan de reconversion. Je me suis inscrite à une formation de Coach, puis, au bout de 3 semaines de présentiel, je me suis effondrée.

J’ai pu aménager ma formation, qui m’a pris 2 ans au total, et surtout, j’ai été admirablement bien accompagnée par un coach-thérapeute spécialisé dans le Burn-out.

Je suis convaincue que le coaching a une véritable carte à jouer, aux côtés d’autres professionnels, pour offrir un accompagnement efficace aux personnes qui traversent cette période difficile.
En effet, le coaching diffère de la thérapie dans le sens où il s’attache au quotidien, au présent, au concret et a pour objectif la remise en action.

Alors pourquoi je remercie mon Burn-out ?

Parce que je ne serais pas là aujourd’hui pour aider d’autres personnes comme moi, peut-être comme vous qui traversent cette période significative de la vie.

Parce que le Burn-out est un cadeau qui vous oblige à revisiter tout votre quotidien, votre environnement, votre hygiène de vie, votre vie tout court… pour le meilleur, j’en suis convaincue.